On sait bien peu de choses sur ce petit objet aux contours parfaits, présent dans tousles foyers jusque dans les années 1940.
"Toute bonne épouse" devait savoir repriser ou rapiècer les vêtements usagés. Dans les villages, chaque tourneur possédait son propre modèle et la coutume consistait à offrir à la jeune mariée un oeuf à repriser, indispensable dans son nécessaire à ouvrage.
Vendus également en mercerie, ces oeufs en bois étaient tournés en sapin, en ébène, en chêne, en buis ou en palissandre, puis peints en violet ou vert. Au fil des années, ces oeufs ont changé de couleur (j'en ai trouvé des jaunes ou rouges).
Certains étaient vernis, donc plus onéreux, ou encore ils avaient un clou métallique à un bout pour mieux piquer les aiguilles ou éviter que le bois ne s'abîme.
D'autres possèdaient un manche, bien utile pour aller jusqu'au bout de la chaussette.
Des modèles raffinés, gravés, (en bois ou en noix de corozzo), s'ouvraient en deux, cachant un minuscule nécessaire à couture, un mètre ruban, ou un chapelet.
2 commentaires:
merci pour cette petite explication sur les oeufs à repriser, j'en ai qq uns, celui gravé avec son metre est superbe, tu as fait une belle trouvaille avec cette boite
merci de ce partage
bonne soirée
Merci , j'ai appris plein de chose sur les oeufs
et lance a visiter mon blog, pourdécouvrir dansla rubrique Pysankis, l'art de peindre les oeufs en Ukraine
la cocotte de kiev
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