Enfin voici quelques photos de cette exposition, qui manquait d'éclairage, à mon goût.
Au 18ème siècle, soie, or, argent, pierreries, le brodeur exécute un dessin floral, avant la coupe.
Les boutons tout comme col, basques, parements, poches, sont brodés au point passé plat, passé empiétant, tige, nœud. La broderie est réservée aux vêtements masculins
Voilà l'habit cousu
Le bouton est pratiquement absent de la garde robe féminine pendant tout le 18ème siècle.
Vers 1787, à la faveur de l'anglomanie, les femmes, s'inspirant du vêtement masculin, adoptent la robe dite redingote. Le bouton réapparaît (auparavant présent du 13è au 16è siècle).
De 1808 à 1828, les manteaux-redingote prennent le style "à la hussard".
Les boutons sont le sujet principal d'une mode inspirée par l'uniforme militaire, en particulier celui des hussards.
Entre 1833 et1850, par petite touche, le bouton participe à la mode féminine: sur la jupe soutenue par l'imposante crinoline ou en ornement sur un haut de robe.
Puis les boutons apparaissent sur les gants, les bottines. Les femmes ont recours au tire-boutons, sorte de crochet pour fermer les bottines tellement ajustées.
Avec l'industrie, les boutons sont irrémédiablement entrés dans l'univers féminin.
Pendant les années 1910, en l'absence de décor et de motif, les boutons soulignent le caractère longiligne des formes. Ils sont si nombreux et rapprochés qu'on les dit "en soutane".
@ bientôt
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